mardi 25 novembre 2008

Camille Lefebvre soutient sa thèse le 1/12 à Paris 1


Territoires et frontières. Du Soudan central à la République du Niger 1800-1964
Lundi 1er décembre 2008 à 9h
Université Paris 1- Panthéon-Sorbonne, 12 place du Panthéon, escalier M, 1er étage, salle 1

Le jury sera composé de :
Pierre Boilley, Professeur, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, directeur de thèse
Dominique Casajus, Directeur de recherches, CNRS
Michel Foucher, Professeur, Ecole Normale Supérieure
Djibo Hamani, Professeur, Université Abdou Moumouni
Jean-Louis Triaud, Professeur, Université de Provence

lundi 24 novembre 2008

Dernier numéro de "Pount"

Le n° 2 de Pount, la revue des Ethiopisants associés (Corne de l'Afrique, Arabie du Sud), vient de paraître. En voici le sommaire :
Frédérik Martel, Citron mon amour
Alain Rouaud, Charmante charmouta
Didier Morin, Quand un Afar parle de sexe : les contes de nugus Bilal
Franck Mermier, L’éducation sentimentale à Sanaa : une évocation
Susanne Dahlgren, Sexualités et espace public à Aden
Document : Une brève dépêche du consul Pâris
*Wolbert Smidt, Tafari and Mohamedally : a picture and its history
*Notes de lecture :« Les Nuits d’Addis-Abeba » (Al. Rouaud)« Saïd Ali Coubèche, la passion d’entreprendre » (D. Morin)
*Comptes rendus : Shelagh Weir, A Tribal Order. Politics and Law in the Mountains of Yémen, 2007 ; Steven C. Caton, Yemen Chronicle. An Anthropology of War and Mediation, 2005 (F. Mermier). Gabriele vom Bruck, Islam, Memory and Morality in Yemen, 2005 (S. Camelin). Fasil Giorghis & Denis Gérard, Addis Abeba 1886-1941, La ville et son patrimoine architectural, 2007 (A. Gascon). Alain Leterrier, Treize jours de soleil (Al. Rouaud).

mardi 18 novembre 2008

Conférences de Jennifer Cole et Thomas Fouquet (Paris 7)

Jeudi 20 novembre 2008 – 15h-17h : Le savoir à l’épreuve du corps
Coordinateur : Didier Nativel
- Jennifer Cole (Université de Chicago): Participating in Globalization: ‘girls who move’ in Madagascar
- Thomas Fouquet (EHESS, CEAF): Les savoirs en jeu dans la prostitution clandestine à Dakar
Lieu : Paris 7, Site Tolbiac, salle Jean Dresch
*
J. Cole a co-dirigé Generations and Globalization: Youth, Age, and Family in the New World Economy, Indiana University Press, 2007.
*
Résumés
Jennifer Cole :

In an essay examining the sapphire trade in northern Madagascar, Andrew Walsh remarks that during his fieldwork, while he sought to interrogate miners on the local organization of sapphire mining, they in turn sought to ask him about the global aspects of the trade. “Where is Bangkok’, they asked? ‘What are sapphires used for?,” they queried. When Walsh responded that sapphires were used primarily for jewelry, his informants were amazed. “It’s not possible!,” they said. They took his response to indicate that either he was as uninformed as they were, or alternatively, that he was hiding some kind of knowledge from them, knowledge that if acquired, could make them rich. Yet not all actors in Madagascar are as uninformed as these sapphire miners appear to be. In this presentation, I want to examine another group of actors who see themselves, and who indeed often are, expert at acquiring and distributing the knowledge required to become global actors of a particular sort: the young women that Tamatavians refer to as “girls who move” (vehivavy mietsiketsika). Girls who move are a particular instantiation of a much broader set of ideas about how social networks and social knowledge intertwine to make some actors better situated to participate in the global (sexual) economy than others.
My basic argument is that to begin to understand social knowledge in this context – how it is acquired and circulated—we also need to understand local ideas about how people “make history” and learning as the two are inextricably intertwined. Rural east coasters argue that to be a powerful person, one has to have powerful ancestors. This power is made visible through practices of social competition. Whenever someone is doing well, earning money through their rice, coffee or even cloves, it is inevitable that their jealous neighbors will remark on this success. This in turn causes the ancestors to demand a sacrifice of their descendents. However, the sacrifice in turn is a way for a man to perform his power. Thus, paradoxically, at the same time a sacrifice forces a man to spend money on the community, it also reinforces his power because people talk about how wealthy he is. Nowhere is this competitive dynamic more visible than in the adoption of various European practices. Essentially, east coasters say they see a practice, desire it because the European has it, and then copy it. In turn, their neighbors, not to be outdone, decide to copy the practice as well. These ideas continue to operate in urban contexts, but in a different guise. Young people—both young men and women—put enormous effort into “studying” the latest new things. Indeed, while many theories of globalization imply that global change takes place from “above,” created by institutions like the World Bank, it is important to recognize that Madagascar has a long history of incorporating such changes as people seek new ways to “make themselves living.” In contemporary Madagascar, one of the primary ways that young women seek to gain access to foreign resources is by building relations with the French and European men who come to Madagascar in ever increasing numbers. Their ability to do so depends on two kinds of knowledge that are interrelated: knowledge of Western practices, on the one hand, and the knowledge that comes from long-term social network on the other. For these women, knowledge is indeed power, as Foucault observed, but that knowledge is deeply embedded in social, not discursive contexts.
Thomas Fouquet

En 2001, j’ai entamé une enquête ethnographique dans les milieux festifs noctambules dakarois (boîtes de nuit, bars, restaurants), avec pour objet initial certaines formes de prostitution clandestine et de sexe transactionnel féminins. Au-delà de ce qu’une approche strictement factuelle aurait pu qualifier de « carrières prostitutionnelles » (Cf. H. Becker sur la « carrière déviante »), je me suis avant tout attaché à saisir les dynamiques à l’œuvre dans ces pratiques. Les « filles courant d’air », comme j’ai appelé celles qui ont fait l’objet de mon ethnographie, ne se laissaient assurément pas enfermer dans un quelconque groupe statutaire. Bien au contraire, elles échappaient sans cesse à mes tentatives de catégorisation : à travers un jeu consommé de l’ambigüité et de l’invisibilité, déclinant le temps noctambule sur le mode du mouvement continu (en véritables « courants d’air », donc). Progressivement, j’en suis venu à requalifier ces carrières prostitutionnelles en itinéraires d’apprentissage, au long desquels sont glanés des « savoir-faire » et « savoir-être » mobilisables stratégiquement car valorisables socialement : ce que j’appellerai ici un « savoir social ». Pour ces jeunes femmes, il s’agissait (en toute dernière analyse) de s’approprier des « compétences cosmopolites », lesquelles sont sources de prestige et d’autorité personnelle, mais aussi constitutives d’un capital stratégique dans lequel puiser pour multiplier les occasions de gains tant matériels que symboliques.
C’est à un décryptage de ces « compétences cosmopolites » que je vais me consacrer, suivant deux points.
Je reviendrai d’abord sur ma trajectoire de recherche, et particulièrement sur quelques arguments permettant d’éclairer cette reconsidération des carrières prostitutionnelles, en itinéraires d’apprentissage d’abord, en trajectoires d’extraversion enfin (la détention relative de compétences cosmopolites fonctionnant comme un « levier »). J’aurai alors à réfléchir à la question du corps (féminin et séduisant en l’occurrence) comme instrument de capitalisation matérielle mais aussi symbolique.
Dans un second temps, j’élargirai le spectre en proposant une rapide discussion, d’abord sur les fondements historiques de la valorisation de ces « compétences cosmopolites » dans le Sénégal contemporain, ensuite sur ce que tout cela peut apporter à une réflexion sur la fabrique des savoirs en Afrique en général, et sur ce que peut être un « savoir social » en particulier. J’aurai finalement à démontrer que la « compétence cosmopolite », entendue comme savoir social, tire son efficacité stratégique de ce qu’elle ressort de « rhétoriques universalistes » qui représentent un des legs coloniaux, certes relativement discret, mais néanmoins des plus conséquents. Elle fonctionne finalement comme un argument permettant d’énoncer son appartenance à la « société mondiale ».

lundi 17 novembre 2008

Le Centre d'information et de gestion des migrations a ouvert ses portes à Bamako (Mali) le 6 octobre 2008

En mission de recherches sur les mobilités à Sikasso, au Mali, j'ai, comme nombre de personnes présentes à Bamako, entendu parler de l'ouverture du Centre d'information et de gestion des migrations (Cigem), une structure qui a officiellement ouverte ses portes le 6 octobre 2008. Ce centre, financé par l'Union européenne, a été inauguré par de hautes personnalités dont le président malien Amadou Toumani Touré, le commissaire européen en charge du développement et de l'aide humanitaire, Louis Michel, le ministre français de l'immigration et de l'identité nationale, Brice Hortefeux...
Ce centre est censé informer et orienter les migrants ainsi que les non migrants sur les conditions de circulation, d'établissement et de séjour des personnes en Europe. Pour autant, dans le contexte du durcissement des politiques migratoires européennes, la constitution du Cigem pose plusieurs questions cruciales : l'Europe se donne-t-elle tous les moyens de réduire l'immigration clandestine et de promouvoir le "développement" alors que les pays d'origine des migrants sont confrontés à un chômage très important depuis la dégradation des termes de l'échange et les programmes d'ajustement structurel imposés par le Fonds monétaire international (FMI) dans les années 1980 ? En dépit de la corruption importante et des carences de certaines élites politiques locales, est-il réaliste de soutenir deux politiques contradictoires : le maintien des jeunes gens dans leurs régions d'origine et la réduction de leurs sources de revenus ?

dimanche 16 novembre 2008

3e conférence de l'AEGIS

Call for papers

Panel No. 88, 3nd AEGIS European Conference on African Studies, Leipzig, 4–7 June 2009


Convenors: Jean-Luc Martineau (Paris), Laurent Manière (Paris)



Patrimonial issues and territorial recompositions
The objective of the proposed workshop is to analyse the impact of the patrimonial issue in the reorganisation of territories in sub-Saharan Africa. As common heritage of a community, the patrimony can be embedded in space (natural reserves, museums, buildings, cinemas, theaters); but can also be considered immaterial (religion, moral authority, history). Promote, secure, restore, manipulate what has to be transmitted to future generations represents many alternatives which would have an impact on the structure of the territory.
Contributions could study the impact of the patrimonial issue in the organisation of space (several scales of analysis can be considered: cities, district, countries, villages, coastal regions) as well as its impact on the development of new economic areas (tourism, culture). Another approach could be to consider power stakes underlying territories restructuring processes, in particular when considering manipulations on the patrimony (succession, autochtony, religions).

You are now invited to submit a paper proposal for presentation on this panel. Please submit a document with your abstract (maximum 400 words) via http://www.uni-leipzig.de/~ecas2009/.

The deadline for the submission of abstracts is 31 December 2008. All paper proposals will be reviewed in January 2009 and those who have submitted abstracts will be notified as to whether their paper has been accepted or not in February 2009.
For questions concerning a proposed paper, please contact the panel organizer directly (biersche@uni-mainz.de). For general questions concerning paper proposals, please contact the Organising Committee of ECAS 3 at: conference@aegis-eu.org.

vendredi 14 novembre 2008

Programme du séminaire sur la fabrique des savoirs

« La fabrique des savoirs dans les sociétés du Sud » (2008-2009) - INALCO/SEDET

Coordination : Severine Awenengo Dalberto (CNRS, Cemaf), Pascale Barthélémy (ENS, LAHRA), Daouda Gary-Tounkara (SEDET), Jean-Luc Martineau (INALCO, SEDET), Didier Nativel (SEDET)

Lieu : Paris 7, site Tolbiac, salle Jean Dresch.



Jeudi 20 novembre 2008 – 15h-17h : Le savoir à l’épreuve du corps
Coordinateur : Didier Nativel
Ø Jennifer Cole (Université de Chicago): « Lasa Modely : How young women learn to negotiate the sexual economy in Madagascar »
Ø Thomas Fouquet (EHESS, CEAF): « Les savoirs en jeu dans la prostitution clandestine à Dakar »

Jeudi 4 décembre 2008 – 15h-17h : Savoirs géographiques « locaux » et « sciences occidentales »
Coordinateur : Didier Nativel
Ø Camille Lefevbre (Paris I, CEMAF) et Samuel Sanchez (Paris 7, SEDET) : « Pratiques de l'espace, circulation des savoirs. Du Soudan central à l'ouest de Madagascar »

Jeudi 8 janvier – 16h-18h – Savoirs et écriture de soi
Coordinatrice : Pascale Barthélémy
Ø Joëlle Palmieri (CEAN): L’écriture de mémoires par les Sud-africaines

Jeudi 12 février – 16h-18h : Savoirs rituels et thérapeutiques

Coordinatrice : Pascale Barthélémy
Ø Thomas Mouzard (EHESS, CEAF): « Soalala : anti-sorcellerie et socialisme. Fabrique d'une cérémonie pour guérir la société (nord-est de Madagascar, 1973-83) »
Ø Guillaume Lachenal : « Savoirs et santé en Afrique Équatoriale Française »

Jeudi 12 mars – 16h-18h – Les supports du savoir
Coordinateur : Daouda Gary-Toungara
Ø Abdoulaye Diallo (SEDET) : « Les manuels scolaires en AOF dans les années 1950-1960 »
Ø Laurent Manière (SEDET): « Savoirs juridiques locaux et jurisprudence coloniale: les arrêts de la chambre spéciale de la Cour d’appel de l'AOF (1903-1924) »

Jeudi 9 avril – 16h-18h – Le savoir entre politique et militaire
Coordinatrice : Séverine Awenengo Dalberto
Ø Omar Carlier (Paris 7, SEDET) : titre à préciser
Ø Didier Nativel : « Trajectoire et formation des cadres du FRELIMO en lutte pour l’indépendance du Mozambique (1962-1975) : écoles du Maquis (Tanzanie), apprentissages algériens, séjours européens ».

Festival Migrant Scène




Le festival Migrant Scène, organisé par la Cimade, démarre demain.

mercredi 12 novembre 2008

Interventions au séminaire des doctorants du SEDET le 17/11 (17h-19h), site Tolbiac



*Abdoulaye Diallo présentera son livre : Les diplômes de la galère. De l'Afrique à la jungle française, L'Harmattan, janvier 2008.
*Linda Bouifrou recensera et présentera les différents centres de documentation qui disposent d'un fonds sur les questions de développement et les pays du SUD.
*Céline Labrune-Badiane présentera quelques pistes de recherches de financements et de documentation sur Internet.
Lieu : 2e étage, salle Jean Dresch, site Tolbiac.

lundi 10 novembre 2008

Miriam Makeba (1932-2008)

La chanteuse sud-africaine vient de disparaître à l'âge de 76. Elle venait de donner un concert en Italie en soutien à Roberto Saviano.
Lire son parcours retracé par le journal Sowetan et écouter ici son interprétation du morceau Soweto blues interprété avec Hugh Masekela.

samedi 8 novembre 2008

L'Histoire africaine en Afrique

Le cahier n°24 du Groupe Afrique - Océan Indien vient de paraître sous le titre : "Histoire africaine en Afrique". Le numéro a été coordonné par Issiaka MANDÉ (MCF, Paris 7, SEDET) et
Faranirina RAJAONAH (Professeur, Paris 7, SEDET).
Table des matières

Introduction
I. Dynamiques internes, confrontation à l'étranger
L'esclavage en bordure du Logone : le cas des Mousgoum du Nord-Cameroun (XVIIIè-XXè siècles). Adam
MAHAMAT
La longue marche des Ambamba de la Lékoumou (XIXe siècle). Marcel IPARI
Se vêtir à Antananarivo à la fin du XXè siècle. Faly ANDRIANTSIETENA
II. Stratégie coloniale : modalités du contrôle des sociétés
Les élections à Madagascar de 1945 à 1956. Raivolala RAHELISON
Crimes et imposition de l'ordre colonial français dans le Diamaré. Mahamat Henri MBARKOUTOU
Le contrôle des armes à feu et de leurs munitions en Afrique Occidentale Française : 1903-1920. Sokhna SANE
Les travailleurs malgaches de Tananarive face aux crises (1939-1949). Lalasoa Jeannot RASOLOARISON
III. Économie de marché ou détérioration des termes de l'échange
La Compagnie Française de l'Afrique Occidentale au Niger de son implantation à nos jours (1926-1998).
Hassane GANDAHNABI
Territoires français d'outre-mer et investissements privés : le Togo et la compagnie togolaise des mines du Bénin
de 1954 à 1974. Nakpane LABANTE
IV. Négocier la modernité
La coopération entre le Burkina Faso et la République de Chine: genèse, réalités et perspectives. P. Cyr Robert
OUEDRAOGO
La production cotonnière dans la province du Mouhoun et son impact socio-économique de 1990 à 2000.
Hamidou KASSIA
Le Marché d'occasion au port autonome de Lomé (1980-2000). VIDEHA Y.G.ISAAC
Femmes de Brazzaville-Nord. Genre et combats pour la survie pendant la guerre (1997) et la période post-conflit. Gertrude LONGONDA NDEKO

jeudi 6 novembre 2008

Colloque international sur : Multiculturalisme, échanges et métissages culturels dans les villes de l'océan Indien occidental (XVIIIes-XXIe siècles)

Lieu : Laboratoire SEDET-Université de Paris Diderot (Paris 7)
Date :
13, 14, 15 novembre 2008

Programme


Jeudi 13 novembre après-midi
14h : Accueil et introduction
15-18h30 : Les cités des îles et archipels de l’océan Indien occidental et leurs horizons culturels
Président et modérateur : Prosper Eve, Université de la Réunion
Jean-Michel Jauze (Université de la Réunion): Cultures et identités dans les villes des Mascareignes
Jocelyn Chan Low (Université de Maurice) : Le China Town de Port-Louis
Jean-François Géraud (Université de la Réunion): La ville des sucriers : l’exemple de Bourbon (1810-1940)
Discussion
Isamel Binjad (Université de Paris-X Nanterre) : Moroni dans tous ses états
Sophie Bouffart (Université de Paris-X Nanterre): Identités et cultures à Mayotte
Discussion
Samuel Sanchez (SEDET) : Un comptoir colonial dans les eaux malgaches : Hell-Ville, chef –lieu de Nosy Be (1839-1920)
Discussion


Vendredi 14 novembre
9h30 -12h : Construction d’identités citadines dans Madagascar colonial et postcolonial
Président et modérateur : Noël Gueunier (Université de Strasbourg)
Dominique Bois (SEDET): Production de l’identité urbaine des jeunes dans l’espace des villes côtières de Madagascar pendant la période coloniale.
Faranirina Rajaonah (SEDET) : Jean Beigbeder, alias Rabegy : Échanges et médiations culturelles entre Malgaches et Vazaha à Tananarive (1924-1927).
Discussion
Jean-Roland Randriamaro (Université de Toamasina): Identité culturelle et métissage chez les descendants d’esclaves de Tananarive
Françoise Raison (SEDET) : Être collégien et oser manifester. Initiation à l’héritage occidental et invention locale dans l’occupation de l’espace urbain et la prise de parole (1971-1972) à Tananarive
Discussion

12h -14h : Pause buffet

14h- 17h30 : Fêtes et religiosité en ville
Présidente et modératrice : Françoise Raison (SEDET) à confirmer
Prosper Eve (Université de la Réunion): Les fêtes urbaines à la Réunion à la fin de l’époque coloniale
Discussion
Pavitranand Ramhota (Mahatma Gandhi Institute), Mauriceet Suzanne Chazan-Gillig (IRD) : Cultures populaires hindous et religion savante dans la mondialisation à l’île Maurice
Mayila Paroomal (Université de Maurice): La célébration du Yamseh au Port-Louis pluriethnique : étude de représentations de l’époque coloniale à l’époque contemporaine
Discussion
Jennifer Cole (Université de Chicago): Pentecostal Churches. Older Women and Cult Transformation in Tamatave
Discussion


Samedi 15 novembre
9h-12h : Les citadins, les pouvoirs et le politique
Président et modérateur : Jocelyn Chan Low (Université de Maurice)
Carole Grosset (Université de la Réunion): Le désordre des villes réunionnaises au début du XXe siècle
Sudel Fuma (Université de la Réunion) : Le traitement d’une crise urbaine : le cas du Chaudron et des Camélias à Saint-Denis de la Réunion
Discussion
Didier Galibert (SEDET): Urbanité et légitimité politique : la sociabilité des gens du pouvoir à Tananarive (1975-2002)
Discussion
Franck Raimbault (CEMAF): Pouvoir colonial et culture urbaine. Le cas de Dar-es-Salaam au début du XXe siècle
Sophie Blanchy (CNRS): La gestion de la ville dans l’île de Ngazidja, Comores. Cité ou commune
Discussion
12h-12h30 : Les cités de l’océan Indien occidental et leurs horizons culturels
Ludovic Gandelot (SEDET): Cités maritimes du Cutch et côte swahilie dans la première moitié du XIXe siècle

12h30 -14h30 : Pause buffet
14h30-17h30 : Arts et savoirs en ville
Président et modérateur : Jean-Michel Jauze (Université de la Réunion)
Nivoelisoa Galibert (Université de la Réunion): Le cas du roman malgache : Za de Raharimanana
Gabriel Lefèvre : Médecines hybrides à Toliara (Madagascar)
Discussion
Émilie Salaberry (Paris 1): La vieille ville de Mombasa : une architecture africaine composite
Marie-Pierre Ballarin (IRD): Portes sculptées swahili et indo-arabes es villes de l’océan Indien occidental
Discussion
Didier Nativel (SEDET): Paysages sonores, musiques et musiciens à Lourenço Marques (1940-1975)
Catherine Servan-Schreiber (CNRS): Musique et poésie : le mythe d’une sociabilité urbaine insulaire. L’exemple mauricien
Discussion

Pause

18h-18h30 : Conclusion
Après l’Afrique répond à Sarkozy, L’Afrique de Sarkozy, vient de sortir le Petit précis de remise à niveau sur l’histoire africaine à l’usage du président Sarkozy.
A défaut d’éclairer la lanterne élyséenne ou un Henri Guaino qui persiste et signe (cf. mise au point de F. Soudan), ces trois livres constituent les preuves solides de la vitalité de l'historiographie de l'Afrique et de la vigilance des intellectuels quant au retour à une idéologie racialisante.